Pourquoi IRCF choisit le logiciel libre (et pourquoi vous devriez aussi)

À l’heure où le numérique est omniprésent, faire le choix de ses outils n’est plus anodin. Derrière les interfaces séduisantes de Google, Microsoft ou Apple, se cachent souvent des verrous technologiques, des dépendances coûteuses, et un manque criant de transparence.

A IRCF, nous avons fait un choix clair depuis des années : celui de défendre, promouvoir et utiliser le logiciel libre — dans l’intérêt de nos clients, de leurs données… et de leur liberté.

Le logiciel libre, c’est quoi exactement ?

Un logiciel libre, ce n’est pas juste un logiciel « gratuit ». C’est un programme que vous êtes libre d’utiliser, de modifier, de redistribuer. Parmi les logiciels libres que nous utilisons au quotidien à IRCF : Linux (DebianUbuntu), WordPress, Thunderbird, LibreOffice, GIMP, Firefox, Matomo, OpenStreetMap, Nagios, etc.

Pas de licence propriétaire bloquante

Pas de dépendance à un éditeur unique

Une transparence totale du code

Une communauté mondiale qui l’améliore en continu

Pour vos données, la liberté vaut mieux que l’abonnement

Choisir un outil GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), c’est :

  • Accepter que vos données soient exploitées à des fins commerciales

  • Devenir dépendant d’une plateforme fermée et parfois opaque (et qui peut devenir payante à tout moment, cf. Google Maps, Recaptcha, etc.)

  • Payer une redevance perpétuelle pour un service que vous ne contrôlez pas

À l’inverse, le logiciel libre permet à nos clients de garder la main sur leurs données, sur leurs outils, sur leurs usages. Et à long terme, c’est plus économique, plus durable, plus éthique.

Pourquoi le logiciel libre reste (trop) souvent ignoré ?

Malgré ses atouts évidents, le logiciel libre souffre encore d’un manque de visibilité et de préjugés bien ancrés. Beaucoup d’utilisateurs (et d’entreprises) n’y pensent pas simplement parce qu’ils n’en entendent pas parler dans les circuits commerciaux classiques.

Plusieurs freins reviennent régulièrement :

  • L’habitude : les utilisateurs sont formés dès le départ (et dès le plus jeune âge) sur les outils des GAFAM, et y restent par réflexe.

  • Le mythe de la complexité : on pense souvent (à tort) que les logiciels libres sont réservés aux experts ou qu’ils sont moins « ergonomiques ».

  • Le marketing asymétrique : les solutions propriétaires investissent massivement en publicité et lobbying, là où les projets libres se développent par la communauté.

  • Le syndrome du « gratuit = pas pro » : alors qu’en réalité, le libre peut être plus robuste, sécurisé, et soutenu par des entreprises spécialisées… comme IRCF.

C’est pourquoi nous pensons qu’il est essentiel de faire de la pédagogie, de l’accompagnement et de la démonstration concrète, pour montrer que des alternatives existent — et qu’elles tiennent la route.

Une puissance technique souvent sous-estimée

Contrairement à certains préjugés, les logiciels libres sont souvent plus robustes, plus sécurisés et plus performants. Pourquoi ?

  • Parce que leur code est constamment audité par la communauté

  • Parce qu’ils sont hautement personnalisables (contrairement aux solutions figées des GAFAM)

  • Parce qu’ils évoluent avec vos besoins, pas avec un business model imposé

A IRCF, nous développons régulièrement des solutions 100 % libres sur mesure, intégrées dans des environnements métiers spécifiques : hébergement, intranet, e-commerce, supervision, cartographie, etc.

Dire non aux GAFAM, ce n’est pas être anti-technologie

C’est au contraire faire un choix conscient et éclairé :

  • Pour une technologie ouverte, maîtrisable et durable

  • Pour une souveraineté numérique, notamment dans les collectivités et les PME

  • Pour des outils qui ne brident pas votre évolution, ni votre budget

C’est aussi une manière de soutenir des modèles alternatifs, éthiques, respectueux de la vie privée et alignés avec les valeurs de nombreux professionnels.

Faire le choix du logiciel libre, c’est reprendre le contrôle de son numérique. C’est être acteur, pas simple utilisateur. C’est refuser les silos, les monopoles, les contrats léonins. Et c’est exactement ce que nous défendons à IRCF depuis 1999.

Besoin d’y voir plus clair ? Parlons-en autour d’un bon café (libre, bien sûr).